Le paradoxe de la violence – Notre société est-elle trop violente… ou pas assez ?
En matière de violence, l’esprit considère généralement que le moins est mieux que le plus. Cette conception binaire replie la réflexion sur elle-même. L’esprit fonctionne alors en vase clos et se trouve confronté à des paradoxes a priori insoluble. Quels sont ces paradoxes et comment voir au-delà ? La réponse qui sera étudiée ici est celle qui vient spontanément à l’esprit… avant d’être aussitôt refoulée : briser le vase ! Couvrez ce sein que je ne saurais voir ! Le premier paradoxe La violence se combat par la violence. Ainsi, tout le monde comprend et respecte les assassinats perpétrés par les résistants français pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais personne ne justifie les exactions terroristes contemporaines. Si on prend une période entre les deux comme celle de la guerre d’Algérie, chacun appréciera en fonction de sa morale l’usage de la torture. À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles ? En fait, plus la violence est proche de nous, plus elle nous touche